Echec au Chimborazo.
Jeudi 30 août (ou plutot mercredi 29), levé 23 heures. Départ prévu à minuit pour le sommet du Chimborazo. Il vente, pas très fort au niveau du Refuge mais en altitude ca peut poser quelques problemes puisqu'il sera plus violent. Le sommet est prit dans un nuage ce qui a l'air d'inquiété notre guide.Nous partirons à 1 heure dans l'espoir que les conditions s'arrangent au court de montée.
La première partie de l'ascension (les 400 premiers metres de denivellé) est faites de roche et cendre volcaniques et de glace, malgré les crampons je ne suis pas très confiant dans mes appuis ce qui me prend beaucoup d'energie, et à cette altitude là, ca se paye.
La suite ce passe sur une crête orientée vers l'ouest, en direction du premier sommet appelé Ventimilla (à un peu plus de 6200m d'altitude) qui donne normalement l'acces au sommet Whymper (6310m) 45 minutes aprés.
La première partie m'a epuisé, mon coeur s'emballe très vite dû a un stress lié au souvenir d'un passage difficile pour acceder au mont Buet, par l'ouest, dans nos cher Alpes quelques années en arrière. J'ai du mal, Matthieu à l'air en super forme. C'est alors le moment de faire marcher la tête et le pschychologique. Les pensées habituelles qui donnent l'injection d'adrénaline, avec une petite nouveauté aujoud'hui, je revois nos trois petits amis equadorien de la veille qui me disent: "moi je suis equadorien mais je ne connais ni le Cotopaxi, ni le Chimborazo", du coups "moi je suis francais et j'ai la chance d'être là".
Je galère encore quelques 200 m puis c'est le second souffle, la neige et la glace permettent de meilleurs appuis, je souffle plus fort, j'avance. Il n'y a plus de problème je ne peux plus immaginer ne pas aller au sommet.
Pourtant, à 5900 Miguel s'arrete, nous venons d'entrer dans le nuage qui chapeaute le sommet. Trop de vent qui souffle en rafale et danger du a l'electrostatisme dans ce type de nuage (du moins c'est ce que nous comprenons). C'est lui le guide, sans lui nous serions même pas si haut (les deux autres cordées on rebroussé chemin bien plus tot), nous suivons donc sa decision malgré seulement 400m manquants pour le sommet.
C'est avec un peu de tristesse que nous redescendons. Une course en montagne ne se termine pas à son point le plus haut mais au retour au point de depart, la descente est une phase importante à ne pas negliger dans la préparation de sa course. Je vous laisse imaginer l'augmentation de la difficulté de la descente lors que le sommet n'a pas été atteint, il manque un peu de motivation!
On peut se dire que nous sommes tout de meme monter jusqu'a 5900, que ca reste une belle course en montagne, que ce sont les elements qui ont decidé, que nous etions physiquement prets. C'est quand même la douche froide. C'est un peu le meme effet qu'a la fin d'un match bien disputé mais perdu quand votre adversaire vient vous serrer la main en disant "bien joué". C'est peut etre vrai mais ca reste une defaite.
7h30, retour au Refuge Whymper, le temps est toujours le meme, pas de regret. Un petit deuj et Miguel nous depose à Riobamba. Une fois la tension retombée nous nous endormons a l'hotel, il est a peine 11h ce matin.
Thurday August 30th (almost, we still are wenesday 29th), wake up 11pm. Start forseen at midnight to Chimborazo summit. Weather is windy, not so bad at the level of the refuge but it should be worse higher. Summit is acloud.
We left at 1am, expecting that the weather will become better by the time we are climging.
First part of the ascent (first 400 meters denivellation) are rocks and ice, despite the cramps I am not confident in my steps which asks me a lot of energy, with consequance at this hight. Next is a atrait line to the first summit Ventimilla (more than 6200m) which give accessto the real summit Whymper (6310 meters) after 45 minutes walking. But now we are walk in volcanic pouder more or less frozen before the glacier.
I am very tired after this first part, my heart beat to much. Matthieu looks like in a great shape. It is time for me to use pschychologic weapon. Habitual thought which give adrenaline shot, with something new today: I picture ours three young friends from yesterday saying me ¨I am from ecuador I do not know Cotopaxi neither Chimborazo¨, then ¨I am french et lucky to be here¨.
It is still hard for the next 200 meters then it is like a second breathe. Snow and ice are better for the steps, I insure them, I breathe deeper, I am going better. No more problem, nothing should stop me to the summit.
But, Miguel (our guide) stops at 5900 meters, We just enter in the summit cloud. Too much wind unconstant and electrostatic in the cloud (it is what we understood). He is the guide, without him we would not be so high (others group return much earlier), we follow his decision despite the only 400 meters remaining to the summit.
We go down very sad.
Mountainering climb never finish at the summit but after returning at the starting point, going down is not easy moreover when you didi not reach the summit.
We may think that we climbed over 5900m, that was a nice climb, that was not our falt but weather condition, that we are in a good shape. But it is still difficult to accept. It is like at the end of tuff handball game when you fought well but not enough to win and at the end your adversary come to shake your hand and tell you ¨well done, good game¨. May be he is right but you still are the looser.
7.30am we are back at the refuge, weather is still the same, no regret. breakfast. Miguel drive us to Riobamba. Stress go down , we fell asleep, it is just 11am this morning.