Une journée sur le salar...
Le réveil sonne tôt, il est minuit. On entend le vent qui souffle fort, très fort et en mettant la tête dehors on s'apercoit aussi que la température n'est pas chaude mais bon, on est au bord d'un des plus beau paysage du monde alors c'est pas ca qui va nous arreter.
A minuit et demie, on prend la piste de terre qui fait comme une jetée pour arriver sur le salar, le GPS est chargé et réglé sur la première étape de la journée, l'ile Incahuasi à 43.5km à vol d'oiseau. La journée s'annonce longue avec l'idée un peu folle de traverser le salar d'Uyuni en courant ce qui represente environ 110km.
Dès que nous posons le pied sur le salar, nous sentons qu'on est vraiement dans un endroit du monde unique. Le paysage a la lueur des frontales est blanc, tout blanc avec des motifs d'hexagone. Le cristaux de sel craquent sous les pieds ce qui accompagne le bruit du vent assez asourdissant. Malheuresement je ne vais toujours pas mieux, mon ventre me fais toujours mal et je n'ai pas mange grand chose depuis deux jours et je sens que les jambes sont vides. J'ai quand même l'espoir qu'au fur et a mesure des kilomètres tout cela s'arrange, à voir...
Nous arrivons au moment que nous attendions avec impatience, il est presque 5 heures du matin et les premières lueures du soleil apparaissent, le vent est tombé mais les rayons du soleil vont faire du bien pour nous rechauffer un peu. Et surtout les images du lever de soleil sur le salar risquent d'être superbes! Il n'y a rien autour, du sel et nous à 20 km à la ronde. On fait le plein de photo et surtout on profite de ce moment magnifique...
A 8h30, nous arrivons enfin a l'Ile Incahuasi après 47 kilomètres parcourus, les jambes sont toujours aussi vides, il m'a été impossible de courrir et il a fallut faire toute la distance en marchant. Nous prenons le temps de nous reposer un peu et de réfléchir aussi sur la suite de la journée, la prochaine étape, c'est 63 km sur le sel pour rejoindre le bord est du salar. C'est un peu dur car nous voulions vraiement profiter de ce magnifique cadre pour passer pour la première fois les 100km mais il faut s'arreter là. Ce n'est pas raisonable de se lancer en avant et de compter sur le passage d'un 4x4 de touristes en cas de defaillance plus severe. La journée de course se terminera donc sur cette ile et la fin de la traverser du salar se fera en compagnie de deux autres francais (Jerome et Anne-julie) qui eux aussi ont fait la meme partie de traversé que nous en marchant, sur le toit du seul bus de la journée.