Pukara - Juliaca (62km)

Dernière journée pour en terminer avec cette route de 344 km qui relie Cusco (350.000 hab.) à Juliaca (250.000 hab.). Les paysages changent un peu, nous ne courrons plus dans une grande plaine, mais on slalom un peu entre les collines, les lignes droites sont donc un peu moins longues (4 a 5 km maxi !!).

Aujourd'hui on a eu droit a un vrai concert de klaxons tout au long de la journée, chauffeurs de bus, de taxi, de camion et même quelques particuliers. Après 7 jours sur le même axe, les gens nous guettent et nous attendent... c'est vraiement sympa ! Côté course, nous attendons impatiament l'arrivée à Puno, normalement demain pour y prendre une journée de repos et peut être même un petit tour de bateau sur le lac Titicaca au milieu de iles flottantes...

L'arrivé sur Juliaca nous rapelle à la dure réalité des pays que nous avons traversé et dont le Pérou ne fait pas exeption. Après 7 jours dans des paysages de campagne fabuleux, le côté par lequel nous arrivons à Juliaca nous laisse voir des quartiers qui ressemblent étrangement à des decharges. Les bords de routes sont jonchés d'ordures dans lesquelles, chiens et enfants se battent un peu de nourriture dans l'infference générale, ce sont des scènes de vie auxquelles on ne se fera JAMAIS...

Last day on Cusco (350.000 hab.) Julica(250.000 hab.) road. Lanscapes change: Hill appear on the plains. No more umlimited strait line (2 to 3 miles max.)
Today we heard a concert of horns:truck's, taxi's, personal vehicules' drivers are expecting us after7 days on this same road. So nice. Tomorrow we will arrive in Puno where we will take a restingday (very expected), may a boat tour on Titicaca lake...

Comments

[Pop et Mom]

Mais vous aurez l'opulence des souvenirs et d'avoir courru Panandina; Et nous aurons le plaisir de dire: "Nous les avons suivis"; quel plaisir de voir Ludo sourire; Courage et bises de nous tous;

[bidouche]

on ne s'y fait pas... C'est surtout l'impuissance qu'on peut ressentir à ce moment-là et puis finalement ça passe... Je crois qu'il ne faut pas oublier ces moments qui font aussi partie du voyage et heureusement que ça nous fait quelque chose et que nous ne sommes pas seulement des touristes aveugles et insensibles à ce qui se passe autour de nous. Et puis ça permet au retour d'être plus conscient de la chance que l'on a d'être né et de vivre dans ce pays d'opulence... et de se plaindre un peu moins. Moi ce qui m'a le plus frappé au Kenya, c'est surtout les yeux écarquillés des enfants à la campagne qui épiaient mes moindres faits et gestes. C'était complètement surréaliste.

Bises et bonnes continuations à vous deux.